Parenthèse d'une entrepreneure : ce que j'ai arrêté de faire et qui fonctionnait avant
Bien le bonjour vous !
Bon, je ne vais pas le répéter mais vous le savez, ces derniers mois (voire la dernière année) ont été compliqués et j'essaye vraiment de changer les choses en essayant de trouver des stratégies différentes car les choses vont devoir être différentes, notamment par ici, sur ce blog.
Tout ce problème que je ne peux pas encore vous parler a créé petit à petit, et parfois sans m'en rendre compte : un manque de motivation, des peurs, des crises d'angoisse et une perte de créativité au niveau du blog, de ma communication et du coup, cela c'est forcément répercuté sur mon travail en général. La crise économique de ces deux dernières années dans le secteur de l'immobilier, la déco, les travaux, etc... C'est une chose... Mais j'ai laissé tout le reste empiéter sur mon mental.
Mais hormis tout cela, je me suis quand même demandée ce que j'avais bien pu changer ces deux dernières années dans ma stratégie et je me suis surtout demandée : qu'est-ce qui fonctionnait avant pour moi et que je ne fais plus ?
Alors forcément, beaucoup de choses ont évolué ces dernières années au niveau des stratégies à adopter, des algorithmes pour se faire connaître, du référencement, etc... Ça, forcément, il faut se renseigner et s'adapter à chaque fois.
Mais il y a des bases qui, j'en suis persuadée, restent ancrées pour se faire connaître, développer sa boîte et garder un mental d'entrepreneur d'acier.
Et c'est notamment sur ce dernier point que j'aimerai développer : l'état d'esprit. Car j'en reviens toujours au même, si le mental ne suit pas, le reste ne suivra pas derrière.
Qu'est-ce que je faisais avant et que je ne fais plus maintenant et qui fait une grosse différence (négative malheureusement...) ? :
1. Aller courir au moins 3 fois par semaine :
Le sport, le sport, le sport ! J'en fais toujours mais avant je courais en moyenne tous les 3 jours et toute l'année. Ces derniers mois, à cause de soucis de genou et de peau (je fais des crises de rosacée sévère sur le visage quand il fait trop froid l'hiver), je n'ai plus autant couru en 2024, surtout l'hiver. On était plus à une fois par semaine. Et cela joue énormément sur mon moral, mes hormones (puisque le sport permet entre autres de sécréter de la dopamine et de l'endorphine) et donc de se sentir bien. Outre le fait que je me sente mieux dans mon corps quand je cours, j'en ai besoin pour ma tête aussi. Et d'avoir dû réduire, voire arrêter pendant presque 3 mois, ça a beaucoup joué sur mon mental. Je me sentais moins productive et moins avec cet esprit de "je peux le faire".
2. L'esprit de compétition :
Il y a quelques temps dans un précédent article (je crois que c'était en janvier 2024), j'avais dit que je voulais arrêter d'être en mode compétition, notamment justement, pour le sport. Que je voulais uniquement prendre du plaisir quand je vais courir et arrêter de regarder les chronos. Bon bah... Il s'avère que j'ai toujours été dans un mode de compétition avec moi-même et que si je retire ce mode, je n'ai plus envie de courir. Le lâcher-prise sur moi a ses limites ! Apparemment c'est tout ou rien avec moi... Je parle du sport comme exemple mais ça se transpose dans beaucoup d'autres domaines.
Parce qu'il faut le dire : je cours parce que je dois courir : ça me fait du bien au dos, ça draine mon système lymphatique qui est plus que fainéant, ça fait du bien au moral, je peux y aller quand je veux, je n'ai pas besoin d'être avec quelqu'un pour y aller, je prends l'air, ça renforce mon cardio qui a toujours été pourri de chez pourri, etc... Et que le footing est un sport qui permet de combiner tout ça. Mais honnêtement, je n'aime pas tant que ça courir. Si je pouvais avoir tous ces résultats en restant derrière mon ordi, croyez-moi que je ne me ferais pas suer à aller courir aussi souvent !
Donc quand on me retire ma satisfaction (enfin quand JE me retire ma satisfaction) d'être en compétition avec la moi d'hier, et bien en fait, je perds toute motivation. Alors oui, malheureusement c'est bête, mais c'est comme ça. Certaines personnes trouveront sans doute cette mentalité pas saine pour soi-même mais écoutez... Pour moi ça fonctionnait très bien comme ça avant ! Je suis (très) exigeante avec moi-même et je veux bien me foutre la paix sur certains domaines, mais pour le sport ou le travail, je suis obligée d'être en compétition avec moi-même, sinon je n'avance plus. (Et je précise bien avec moi-même !)
3. La régularité :
Ça ne fait que 2 mois que je ne suis plus régulière dans les articles de blog mais c'est déjà énorme pour moi ! Je suis réglée comme une horloge au niveau de mon travail. Je suis cadrée, mon process est optimisé, je planifie chaque tâche, etc... Donc quand tu fais un petit trou, ne serait-ce que de 2 mois dans la planification du blog, et bien dans ma tête, ça créée un gouffre !
Si je suis autant régulière chaque semaine, depuis bientôt 12 ans, c'est parce que je m'impose une rigueur et une routine NON NEGOCIABLE.
J'ai pensé à ce point quand je regardais la dernière saison de The Bear qui est une série sur l'ouverture d'un restaurant (je vous conseille d'ailleurs cette série !). Et donc pendant un épisode, ils parlent des "non négociables" au sein du restaurant et ce qui fera qu'ils avanceront vers où le chef veut les amener. Je ne vous spoile pas tout mais j'ai trouvé cette idée plutôt intéressante. Bien sûr, en allant moins dans les extrêmes au niveau de ma boîte que dans la série... Mais l'idée est là. Quels sont mes non négociables ??? Et bien la régularité dans mes tâches le sont. Même si je dois changer de tâches ou adapter le process, il faut que je reste régulière et que je continue de m'imposer une rigueur presque militaire envers mon travail.
4. M'auto-analyser et donc me remettre en question :
Avec ce concept de "Je me fous la paix" de ces deux dernières années, j'ai arrêté d'analyser le moindre geste ou la moindre pensée que j'avais. La plupart du temps, ça a été extrêmement bénéfique. J'ai appris à accepter en grande partie certaines choses de mon caractère et cela m'a permis de continuer à passer au-dessus de choses qui m'étaient arrivées dans le passé. Mais il y avait quand même du très bon à m'auto-analyser : le fait que ça me permette de me remettre en question, notamment sur le travail, et ça me permet d'avancer et de tenter de nouvelles choses.
Je pense qu'il y a un juste milieu à avoir qu'il faut que je trouve.
5. Le vision board :
J'ai en grande partie refait mon vision board depuis une bonne année et je le visionne toujours de temps en temps. Mais c'est là le souci : le "de temps en temps". Avant, je le regardais TOUS LES JOURS, voire plusieurs fois par jour. J'avais des visuels concrets de mes projets que je souhaitais réaliser et cela m'aider à garder (consciemment et inconsciemment) le cap et continuer de passer à l'action. Oui parce que c'est ça qui fait qu'on avance et qu'on réussit : le passage à l'action. Pas juste croire et prier pour que ça se réalise un jour.
Vous allez comprendre également, ce point 5 est relié avec le point 6.
6. Définir des objectifs clairs et réalistes :
Il me reste encore deux grands rêves dans la vie (plein de petits rêves à côté mais ces deux là... Ça fait plus de 20 ans que je les ai !!!). Et le fait que l'année dernière, il ait fallu que j'accepte qu'un des deux ne serait sûrement pas réalisable avec les conditions que je voulais, m'a fait complètement me dire "Mais à quoi bon faire tout ça ?". Et donc, j'ai retiré ces visuels de ce rêve de mon vision board (cf. point précédent). Et c'était un très gros moteur dans ma vie pour me motiver à travailler, à me surpasser dans ma boîte, à comprendre pour quelle raison je travaillais aussi dur.
J'aide les autres avec mon métier, mes formations, je réponds aux questions, etc... Mais si je fais toujours les choses pour les autres (comme je l'ai toujours fait dans ma scolarité et ma jeunesse) plutôt que pour moi, je perds ma motivation et le sens de pourquoi je fais tout ça. Donc il a fallu me reconnecter à autre chose pour moi, à essayer d'accepter (c'est toujours pas le cas hein... Qu'on se le dise franchement) au fait que je n'aurais pas ce que je veux, de la manière dont je le veux. Cela a été un ENORME coup de massue dont très peu de personnes connaissent l'ampleur de ce coup de massue sur moi. J'ai remis beaucoup de choses en question en 2024.
Comme d'habitude, j'essaye de trouver des alternatives. Parce que la vie se résume à être patiente et s'adapter à ce qui se présente devant moi. Donc je suis patiente, je me dis qu'un jour se sera mon tour... Ou que je comprendrais pourquoi il fallait que ce ne soit pas mon tour à ce moment de ma vie, mais que ça viendra peut-être plus tard. Je n'abandonne pas le projet mais j'essaye d'accepter que les conditions seront sans doute différentes pour moi. Et j'essaye aussi de me dire qu'actuellement, dans cette crise économique, et de voir comment tournent les choses dans ce domaine, que c'est peut-être une bonne chose que je n'ai pas encore réalisé ce rêve.
7. La méditation :
J'ai arrêté la méditation il y a quelques mois à cause d'une petite flemme et on va aussi dire que la méditation ouvre plein de portes dans mon cerveau, que j'ai eu besoin de refermer. Je n'étais pas prête à faire face à certaines choses.
Mais la méditation me permet de me recentrer sur moi-même, surtout de me calmer et rester zen. Et ces derniers mois, j'aurai eu plus que besoin de rester zen !
La méditation m'apportait beaucoup de choses positives, même si des choses étranges aussi. Je pense que j'aime bien ces choses étranges car je retrouve une petite partie de moi que j'avais délaissée ces dernières années. C'est compliqué d'en parler et de mettre des mots sur tout ça mais je pense que je suis enfin prête à rouvrir ces portes. Et je suis prête à redevenir zen face à des situations stressantes ou à prendre sur moi quand, par exemple, j'ai un con devant moi dans une file d'attente (oui, je vous garantis que la méditation aide pour supporter les comportements aberrants des autres !)
8. Me faire des petits plaisirs :
Avec l'inflation de ces dernières années, comme beaucoup de français, les choses sont aussi plus difficiles pour moi au niveau financier. Tout augmente : que ce soit dans la vie de tous les jours (courses, essence, mon loyer qui a augmenté, etc...), comme dans le pro (logiciels, abonnements, etc...). Et je vis toujours toute seule, toute seule à tout gérer et toujours à mon compte pour gagner mon propre argent. Quand on est à son compte, il y a forcément des mois meilleurs que d'autres et j'ai mis ma façon de dépenser en mode "économies au max". Sauf que j'ai oublié de me faire plaisir... Pas forcément en m'achetant des choses hors de prix mais même simplement me faire plaisir en préparant un bon petit plat ou en m'achetant une fringue ou une petite paire de boucles d'oreille (chacun ses plaisirs, don't judge me). Et le souci c'est que quand tu ne fais que bosser, bosser, bosser en étant en "mode survie" sur ta façon de dépenser, et bien tu perds de vue le pourquoi tu bosses si tu ne profites jamais de rien. Et donc tu perds en motivation pour le boulot si tu ne fais que bosser pour payer l'Etat, ou ton proprio/ta banque si tu as un prêt, les réparations de la voiture, les factures, etc... Il faut aussi savoir se faire des petits plaisirs quand on le peut.
9. Prendre les choses comme un "jeu" :
J'avais lu un livre il y a quelques années qu'on m'avait recommandé : Le jeu de la vie de Florence Scovell Shinn. Et avec les merdouilles qu'il m'arrive, j'avais oublié ce bouquin. Bon... Il y a un côté religieux que j'ai mis de côté quand je l'ai lu, mais il y a quand même des choses positives et sensées qui ressortent de ce livre. On me l'avait recommandé en me disant "Prends ce que tu as à prendre et ce qui raisonne avec toi". Et c'est vrai qu'il faut le lire dans ce sens.
Des personnes que je connais ou qui me conseillent m'ont récemment tous répéter cette phrase ou un équivalent "Il faut voir cela comme un jeu". Alors... On s'entend quand on dit ça, surtout dans le cas particulier que je vis. Mais si on revient sur la notion de "la vie est un jeu" plus général, il est vrai que j'ai oublié cette notion ces derniers temps. Je vois plus cette notion comme "parfois on gagne et parfois on perd". J'essaye de me dire que peu importe la finalité de toute cette histoire ridicule, j'ai déjà appris beaucoup de choses et ça me permettra de me renouveler. Donc est-ce qu'indirectement, on ne gagne pas dans tous les cas si on change juste de point de vue et de perspective ?
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