J'avais en tête depuis des mois de vous faire un article regroupant vos témoignages sur le pourquoi du comment vous avez décidé de vous lancer en décoration d'intérieur.
Je remercie encore chaque personne qui a bien voulu prendre le temps de jouer le jeu et de me raconter leur parcours.
Je souhaitais différents témoignages, de personnes avec différents parcours, situations, âges et étant à différents stades dans leur projet.
L'article est long mais je vous garantis qu'à la fin, vous serez reboostés et inspirés en ayant lu tous ces témoignages.
Vous le verrez, certaines raisons qui les ont poussé à changer de voie pro se retrouvent dans plusieurs témoignages. L'un des déclencheurs est malheureusement (et trop souvent) des burn-outs ou de plus graves problèmes de santé... J'espère vraiment que celles et ceux qui commencent à rentrer dans ce cercle vicieux n'attendront pas de se bouger les fesses pour ne pas en arriver jusque là. C'est aussi pour cela que je souhaitais faire cet article.
Bon, je sais que ça ne se fait peut-être pas, mais je commence par mon témoignage...
Audrey, 32 ans :
J'ai été pendant plus de 7 ans assistante qualité dans l'industrie agro-alimentaire où j'exerçais ce métier à la suite d'études choisies par défaut. En tant que salariée, j'ai vite senti que mes valeurs ne correspondaient pas avec la plupart des entreprises pour lesquelles j'ai travaillé. J'avais du mal avec le fait de devoir parfois mentir aux clients parce que c'était les ordres de plus haut, à travailler pour les rêves de quelqu'un d'autre, qu'on me donne toujours plus de travail mais d'être toujours payée au tarif "clopinettes", de ne jamais avoir de reconnaissance de mon travail et j'avais surtout du mal avec la monotonie et la rengaine des postes. J'aime la rigueur de la qualité, analyser, etc... Mais j'ai toujours eu un côté créatif que j'adorais exprimer grâce à la photographie, le dessin, la musique... Et j'avais surtout besoin de pouvoir faire les choses à ma manière.
En 2014, j'écoute mon intuition et je décide de reprendre le contrôle de ma vie et de me lancer dans une formation à distance en déco, qui est une de mes grandes passions depuis toujours.
En 2017, un membre de ma famille décède subitement et ça a été le déclencheur : la vie est courte ! Je n'étais pas sur Terre pour avoir la boule au ventre tous les matins en allant travailler, faire du psoriasis, en ayant une vie qui n'était pas en adéquation avec ce que je voulais et avec qui j'étais vraiment.
Il a fallu qu'un matin je me retrouve avec littéralement mes bras et mes jambes paralysés dans mon lit, puis un rendez-vous chez mon médecin pour qu'elle mette des mots sur ce que je ne voulais pas voir depuis des années : "Vous faites un burn-out, votre corps vous dit stop".
Je suis donc partie de mon CDI en qualité quelques mois après en 2018, puis j'ai ouvert mon entreprise en janvier 2019 quand j'avais 29 ans.
Depuis, tout a changé dans ma vie à tous les niveaux et tout est désormais en adéquation avec "ma vraie moi". Tout est plus fluide, simple et tellement plus épanouissant !
Aurélie, 35 ans, maman d'un petit garçon de 3 ans :
Mon parcours pro : 10 ans dans l'hôtellerie et depuis 5 ans je travaille dans la compta.
En mars 2020 (confinement = remise en question) je commence une formation en déco d'intérieur via le CEF que je valide en fin 2021. Depuis je procrastine (je crois par peur de vraiment finir et de me dire " oh ça y est alors maintenant faut en faire quelque chose")
Bref... Je suis plus que soutenue par mon conjoint qui rêve que je me lance et que je m'épanouisse enfin dans mon métier. Mais je crois que mon côté comptable se dit qu'il y a un certain risque financier et qu'avec maintenant un enfant à charge, certaines conditions doivent être réunies avant de faire le grand saut.
Stéphanie, 40 ans, mariée et un ado :
Après 15 ans à un poste d'assistante technique en architecture et second œuvre, j'ai suivi une formation de Décoratrice d'intérieur et de Designer et depuis 2 ans j'ai créé mon studio en micro-entreprise. Pendant ce temps, mon mari a quitté un poste de directeur de grande surface de bricolage pour suivre une formation d'ébéniste et à créer son atelier il y a 6 mois.
On travaille ou non sur des projets communs.
Pourquoi la reconversion ? :
- Pour raison de santé et pour travailler à mon rythme (pas peu, mais adapté, donc beaucoup de travail quand même aménagé, sur 6 jours voire 7).
- Ras le bol du système salarié et de ne pas m'exprimer.
- Envie de faire ces études mais pas pu plus jeune pour raison de santé et priorité familiale.
- Et peut-être un peu la crise de la quarantaine amenant à faire ce dont on a envie par passion.
Evidemment beaucoup beaucoup de temps, un peu de sacrifice, beaucoup de volonté.
Située en campagne, le développement de la clientèle n'est pas aussi facile qu'en ville. Et en attendant un peu de free-lance pour des architectes.
Mais aucun regret si on veut on peut malgré des moments de doutes et de fatigue intense !
Charlène, j'ai 34 ans, maman de 3 enfants :
J'ai toujours rêvé d'exercer un métier qui me correspondait, qui me plaisait. Je n'ai pas eu cette chance de m'orienter correctement au lycée, ni même peut-être vraiment penser avant... Mais aujourd'hui, avec un peu de recul, je sais ce qui me plaît réellement donc je me lance la dans la formation de décoratrice d'intérieur espérant y arriver.
Amandine, 34 ans, 2 enfants de 5 et 2 ans :
Je suis actuellement monitrice commerciale dans une banque.
J’ai voulu après le bac, m'orienter vers la déco mais le manque d'information et de temps m’ont fait aller sur un parcours bancaire plutôt qu’artistique.
Je me suis rendue compte (et assez vite finalement) que je ne me retrouvais pas dans ces valeurs-là. Voulant à tout prix rentrer dans la case : "estimes-toi heureuse t’as un taf", j’ai persévéré… A force que mes managers me reprochent sans arrêt que je ne m’affirme pas assez, que je suis trop discrète, trop "chat sauvage", ça me confirme que je ne suis pas faite pour ça. J’ai ce besoin de faire un métier passion où je m’épanouirai par mes propres moyens et à ma façon ! Je suis quelqu’un d’introvertie qui aime bosser seule et qui aime les gens mais à petite dose aussi.
J’ai fait de gros travaux dans ma maison qui m’a donné envie de franchir le pas.
Et j’ai tout simplement pris la décision de me rassurer en faisant un bilan de compétence qui a abouti à un grand oui pour le projet décoratrice. Ça colle avec qui je suis à priori. Je me suis inscrite à l’EDAA. Et depuis je suis le cursus malgré une séparation et deux enfants en bas âge.
On a qu’une vie, dommage de la gâcher à faire des choses qui ne nous plaisent pas.
Anaïs, 38 ans :
Je suis paysagiste à mon compte depuis 2007, et depuis 1 an j'ai ajouté un service supplémentaire à mon entreprise en décoration d'intérieur.
Je travaille en collaboration avec mon conjoint depuis le début de notre entreprenariat, et nous avons deux employés depuis 4 ans, date à laquelle j'ai entamé une formation à l'EDAA puisque j'avais l'occasion de ce fait d'avoir du temps pour ça. La formation EDAA m'a uniquement aidé à réaliser des supports de communication professionnels. Par contre je n'ai pas du tout apprécié cette formation.
Depuis 1 an, je réalise des projets déco grâce au bouche-à-oreille.
Et je me suis perfectionnée seule, j'ai créé mon équipe d'artisans depuis 6 mois, avec qui nous réalisons de beaux projets.
Julie, 27 ans :
J’ai commencé ma reconversion en août 2020 (j’avais 25 ans).
A 18 ans, la vie a fait que j’ai dû prendre mon indépendance et m’assumer. Pour cela j’ai donc dû travailler mais je souhaitais poursuivre des études en parallèle. Je me suis donc orientée par praticité vers un secteur qui propose des diplômes en alternance et qui recrute : le commerce puis la banque. Pari gagné puisque j’ai signé mon CDI dès l’obtention de mon diplôme. Par contre, le bémol c’est que ça ne correspondait pas du tout à mes valeurs. Faire passer la quantité avant la qualité, les chiffres avant l’humain… Ne sachant pas vraiment quoi faire d’autre, j’ai laissé le temps passé…
En avril 2019, j’ai acheté avec mon conjoint une maison à rénover totalement. Nous faisons tout, tout seul puisque c’est un ancien du bâtiment (reconverti dans le transport). Mes proches ont été épatés par ma capacité à me projeter et mes idées originales. Une fois le gros des travaux finis, j’avais envie de recommencer. Pas chez moi, parce que j’adore ma maison, mais chez les autres. Alors je donnais des conseils par-ci par-là. Je m’amusais à regarder les maisons à vendre sur Leboncoin et imaginer comment on pourrait refaire ci ou ça. Puis un peu comme un déclic je me suis dit « t’es un peu con-con Julie parce ça c’est un métier en fait ». L’idée de reprendre une formation a donc germé. J’en ai parlé à mon conjoint qui a été à 100% derrière moi pour me booster et j’ai découvert notamment ton compte. Je me suis dit « si d’autres l’ont fait, pourquoi pas moi ? »
J’ai suivi la formation en parallèle de mon travail pendant 1 an. Le rythme étant soutenu j’ai demandé une rupture conventionnelle en septembre 2021 qui a été refusée. Il était hors de question pour moi de bosser 39h par semaine en banque et quelques heures par-ci par-là pour mon auto entreprise mais je ne pouvais pas non plus démissionner et me retrouver sans salaire. Après des mois de bataille je viens d’être licenciée le 22/02/2022 suite à un abandon de poste.
Je mets donc les bouchées doubles pour que mon auto entreprise soit lancée d’ici avril.
Rachel, 33 ans :
J'ai fait une BTS design de l'espace après le bac, mais je n'ai pas trouvé de travail dans le milieu et forcément très jeune, peu expérimentée. Pas d'exemple d'entrepreneurs autour, j'ai dû rebondir et travailler dans la vente. Par la suite, Pôle Emploi m'a proposé de faire un BTS Muc. Je n'ai fait que de la vente (boulot alimentaire).
J'ai pris la décision d'arrêter car je n’en pouvais plus (physiquement et moralement). J'ai fait les démarches et rempli le dossier pour (démission /reconversion), cela m'a pris beaucoup de temps (je ne me sens pas légitime à exercer ce travail et mon entourage dit qu'on ne peut pas vivre de ça, qui va payer pour cela) mon compagnon est le seul qui me soutient. A part ça, il est d'une grande aide financière, sans cela je n'aurais jamais tenté de me lancer.
Jessica, 32 ans :
Ancienne professeur des écoles (oui j’ai quitté mon job à vie pour l’entreprenariat), auto-entreprise créée en septembre 2021 suite à une rupture conventionnelle. Conjoint entrepreneur également, énorme soutien ! Je ne vis pas de la déco, je vis de mon Pôle Emploi.
Santina, 43 ans, mariée, 2 adolescentes :
En formation d’architecte d’intérieur dans le but de me reconvertir.
Après 15 ans dans le travail temporaire et un cancer stade 3 en 2019, j’ai décidé de changer de vie et d’être plus en phase avec mes aspirations.
J’ai peur de ce nouveau défi inconnu et nouveau.
Mais je dois me donner les moyens de réussir.
Stéphanie, 45 ans, séparée depuis quelques mois, une fille de 11 ans, un garçon de 8 ans et un bouledogue français de bientôt 2 ans :
Depuis 12 ans, j'étais dans la même société en tant qu'assistante de direction, mais suite à un changement de la Direction, je n'étais plus bien du tout. J'ai donc entrepris une reconversion en septembre 2019 en tant que Décoratrice d'intérieur. Pourquoi ? Parce que je me suis dit : "ma petite, t'as encore 20 ans à bosser, ton patron te gonfle, t'es quasi en burn-out, il est temps que tu penses à toi, et que tu fasses ce que tu kiffes vraiment !"
Et me voilà donc à potasser mes cours le soir et le week-end après ma journée de travail et de maman...
J'ai lâché mon job en mai 2020, terminé ma formation et créée mon entreprise en juillet.
Après quelques mois d'activité et de Covid qui s'était incrusté entre temps, j'ai commencé à avoir mes premiers clients. Mais quel kiffe total !!!! Non seulement d'être à son compte, mais de faire ce qu'on aime vraiment ! Je n'ai pas l'impression de bosser, je m'éclate à aider des gens pour créer leur cocon, je ne vois pas le temps passé, c'est un pur bonheur !
Mais il y avait un hic, "mon homme" ! Notre relation qui battait de l'aile depuis plusieurs mois (voire des années en vrai) a empiré. Sûrement aussi parce que me prendre en charge, m'être dit qu'il était temps de penser à moi et à ce qui me fait vraiment vibrer, m'a fait prendre conscience qu'il ne faisait plus parti de mon cercle de bien-être et qu'il fallait arrêter de se voiler la face !
On s'est séparé cet été, il m'a fait vivre un enfer ! Mais tu sais quoi ? Même si j'ai du coup délaissé mon entreprise parce que franchement, psychologiquement je n'avais pas la force avec tout ce qu'il me faisait subir, les seules choses qui me faisaient tenir debout étaient mes enfants et mon entreprise. Il fallait que je tienne le coup pour mes loulous bien sûr, mais le fait de repenser au bonheur que j'avais à aider mes clients, à bosser pour moi, me faisait reprendre pied !
Depuis peu, je remets toute mon énergie à faire revivre ma boîte, je veux kiffer ma vie et mon job ! Je ne te cache pas que je ne suis pas encore sereine financièrement, mais je ne lâche pas et j'y arriverai !
As-tu entendu dire quelque part qu'il y avait un âge limite pour kiffer sa vie ? Kiffer son job ? Croire en ses rêves ? Croire en toi et te dire que tu peux le faire ? Non, je ne crois pas, alors quoi que tu veuilles faire, fais-le !!!! Tu n'imagines pas quel bonheur c'est de se sentir libre à ce point.
Je suis redevenue "étudiante" à 43 ans, et je ne me disais pas que j'étais trop vieille, je me disais juste qu'enfin j'allais apprendre un job que je sentais au plus profond de mes tripes, et aujourd'hui, je me dis au contraire, que j'aurai dû le faire depuis bien longtemps ! Mais à aucun moment je ne regrette cette décision d'avoir fait ce virage à 380, que ce soit dans ma vie professionnelle ou personnelle. Ne perds plus de temps, et demandes-toi juste si c'est vraiment ce que tu veux faire ? Si c'est oui, alors fonce ! Et je te souhaite une belle nouvelle vie.
Virginie, 25 ans :
Je suis actuellement en début de formation de décoration d'intérieur avec l'EDAA. J'ai toujours aimé la décoration d'intérieur, et après le lycée j'avais envie de faire des études d'architecture. Malheureusement j'ai choisi une autre voie car je n'avais pas forcément les moyens de me payer les études et de partir dans une autre ville. De plus, n'ayant pas trop confiance en moi, je n'étais pas sûre d'être capable de pouvoir réussir dans ce domaine. Par défaut, j'ai fait une licence d'économie gestion sans trop savoir ou cela allait me mener, car mes parents m'ont toujours poussée à faire des études. Au final, j'avais un intérêt pour les ressources humaines et j'ai donc intégré un master dans ce domaine.
Durant ce master, j'ai réalisé une alternance en tant qu'assistante RH pour un grand groupe de la grande distribution, et je me suis vite rendue compte que ça ne me convenait pas du tout, j'étais déprimée. A un moment j'éprouvais même du dégoût pour ce métier, alors qu'en réalité je n'avais jamais travaillé ailleurs que dans cette entreprise. Mon entreprise était satisfaite de mon travail et j'avais plutôt de bonnes notes dans mon master, mais arrivée à la dernière ligne droite du Master, j'ai craqué et j'ai abandonné l'écriture de mon mémoire en cours de route, car je ne croyais pas en ce que j'écrivais.
En fait le confinement m'a fait réaliser ce qui comptait pour moi : faire quelque chose de concret, être libre de faire ce dont j'ai envie, exprimer ma créativité. Depuis longtemps je pensais à suivre une formation de décoration d'intérieur car j'avais vu des pubs à la télé, et du coup ça a été pour moi le moment de faire le pas, car de toute manière je n'avais rien à perdre. C'était la seule chose qui me donnait envie professionnellement.
Donc après des mois de recherches et de CDD en parallèle dans la même entreprise où j'avais fait mon alternance (ils avaient besoin de moi, et moi j'avais besoin d'argent), je me suis finalement inscrite à l'EDAA en juin dernier, sans avoir encore de projet bien défini. Mon dernier CDD terminé en septembre, depuis ce temps-là, je me consacre entièrement à la formation, et espère pouvoir la terminer fin 2022.
Je suis satisfaite d'avoir fait ce choix, même si je suis encore pleine de doutes sur la possibilité d'en faire réellement mon métier. Mais les témoignages de gens qui ont fait l'EDAA et qui maintenant travaillent à leur compte me font penser que c'est aussi possible pour moi. Donc je m'accroche et je donne tout !
J'ai aussi la chance d'être épaulée par mon conjoint qui me soutient dans la démarche et qui voit à quel point je suis bien plus épanouie.
Marine, 30 ans, sans enfant :
Je me reconvertie donc je suis actuellement une formation (côté Suisse car habitant à la frontière avec Genève).
Je suis actuellement en CDI à 100% en tant que conductrice de travaux dans les travaux publics mais c’est vraiment dur d’avancer sur la formation avec les gros horaires qu’on fait (jusqu’à 60/65h par semaine) donc je vais sûrement passer à minima à 80%, voire au chômage.
Monsieur m’aide beaucoup en gérant beaucoup la maison et est un vrai soutien dans ma démarche, même s’il a pu avoir vraiment peur au début.
Car mon but c’est vraiment d’être à mon compte et lui se raccroche beaucoup à la sécurité du salariat.
Je me reconvertis car je ne trouve plus vraiment de sens dans mon métier.
J’adore réaliser des chantiers mais la partie gestion permanente d’aléas me pèse de plus en plus.
Ajoutons à cela que c’est très compliqué pour moi de trouver une hiérarchie qui me convienne car très introvertie + hypersensible + féministe dans un milieu d’homme assez rétrograde… Bah ça ne fonctionne plus bien…
Et j’ai vraiment un manque du côté créatif, j’ai besoin de retrouver un côté plus manuel avec les croquis et plus artistique.
J’ai mûri l’idée depuis longtemps et je n’ai osé franchir le pas que parce que ça n’allait vraiment plus dans mon travail actuel car j’avais vraiment peur de me lancer.
Mais plus j’avance et plus je suis sûre (bon même si ça fait encore très peur).
Alors si ça peut convaincre certain(e) de se lancer avant d’atteindre vraiment sa limite dans son travail actuel…
Sandrine, 49 ans :
Je suis une formation décoration d'intérieur avec l'EDAA depuis fin 2019.
J'aimerais me lancer à mon compte en septembre 2022.
Je travaille actuellement et depuis plus de 25 ans comme assistante commerciale export.
Pourquoi j'ai choisi de faire cette formation ? J'ai toujours aimé tout ce qui tourne autour de la déco et aussi dessiner des plans (plus jeune je voulais être architecte).
Mes 2 enfants ont 23 et 18 ans, il y a eu un déclic et sans doute le bon moment, après une longue réflexion et soutenue par ma famille je me suis lancée.
Voilà, comme quoi il n'y a pas d'âge !
Karine, 31 ans :
Quand j’étais petite je voulais faire les Beaux-Arts. Ma mère m’a répondu de trouver un « vrai métier ». C’est à partir de là que les choses se sont corsées. Je n’ai jamais été très fan de l’école. Toute ma scolarité je n’étais intéressée que par les matières créatives, plus particulièrement le marketing et la communication. J’ai fini par trouver un « vrai métier » aux antipodes de ma formation. Un métier de fonctionnaire : Gestionnaire du personnel et des circulations. Et honnêtement, j’ai adoré ce job ! J’étais une référence dans mon domaine à l’avenir prometteur. Puis tout s’est cassé la gueule. J’ai croisé le chemin des mauvaises personnes. Tout s’est enchaîné, burn-out, harcèlement, dépression, Prud’hommes, j’ai perdu mon poste mais pas mon job. Fonctionnaire vous vous souvenez ?
Quand on perd son job de rêve ça fait mal, très mal. J’ai voulu retrouver ce que j’avais perdu. J’en étais à ma deuxième rénovation et l’idée a commencé à germer. Pourquoi pas la déco ? Je me suis inscrite à l’EDAA en 2019, le train était lancé. J’ai créé mon blog déco en 2021. Malgré un (gros) crédit et deux enfants, j’ai négocié une rupture conventionnelle en fin d’année.
Quel a été le déclic ? Mon mec et ma grande, qui après une énième soirée où je suis rentrée du travail à bout de nerfs m’ont mis un gros STOP. Un mois plus tard, le blog m’apportait mon premier client. Client avec lequel j’ai signé mon premier devis le jour de mon anniversaire. (Vous croyez aux signes ?).
Aujourd’hui, je suis encore en préavis mais je me sens prête. Au final, que cela marche ou pas, je sais ce que je vaux, ce que je veux et surtout ce que je ne veux plus. Je ne laisserai plus jamais personne me détruire. Je n’ai plus PEUR. Parce que finalement, même quand tous les voyants sont au vert, il peut suffire d’une seule personne pour que tout se casse la gueule et tant qu’à faire je préfère que cette personne ça soit moi.
Alexandra, 52 ans, mère de 3 grands enfants :
J’ai travaillé pendant 30 ans dans la mode (luxe) dont 20 ans dans une très belle maison française.
Je suis arrivée à un point où je ne supportais plus cet environnement.
Donc j’ai décidé de me lancer dans ma passion : la déco.
1er confinement, formation à distance de décoratrice d’intérieur : école Creacours ! Je patauge !
Seule, c’est très difficile quand tu n’as pas les bases. Puis me voilà à faire une formation Sketchup ! Encore des lacunes ! Ce n’est pas facile à mon âge
Alors les doutes s’installent : vais-je y arriver ?
Je voudrais vraiment me reconvertir comme décoratrice d’intérieur mais j’ai très peur.
Anne-Laure, 34 ans :
J'ai créé mon entreprise il y aura 1 an, dans 1 mois.
C'est une reconversion pro, avant j'étais responsable fidélisation clients. Après une restructuration de l’entreprise j'ai eu des soucis avec des nouveaux collègues et je n'étais plus en phase avec les valeurs de l'entreprise, j'ai donc fait une rupture conventionnelle, quelques mois après, on m'a appris que j'avais un cancer. Opération, chimio...
J'ai eu le temps de beaucoup réfléchir à ce que je voulais faire de ma vie, et c'était naturel pour moi de m'orienter vers la déco car ça a toujours était mon rêve de devenir décoratrice. Mon conjoint adore la déco, et me soutient au quotidien. Aujourd'hui après 1 an d'activité, ce n'est pas évident tous les jours d'avoir confiance en soi et d'avoir la patience de laisser les choses prendre... On voudrait toujours que ça aille plus vite mais je ne regrette pas mon choix et je mets tout en œuvre pour y arriver.
Jennifer, 40 ans :
Je me suis lancée en 2019 dans la formation Déco EDAA pour apporter un plus à mon boulot (chef de projet dans le bâtiment/ maitrise d’œuvre). Je fais court, c’était un moment un peu compliqué au boulot et la formation était mon échappatoire. Un confinement et hop j’ai décidé de me lancer à mon compte. J’ai terminé la formation en 2 ans et ajoute le Feng Shui car j’étais en recherche de bien-être à ce moment-là et me voilà à mon compte depuis avril 2021.
Justine :
Pour ma part j'étais conseillère en immobilier locatif depuis 4 ans, quand à 24 ans, j'ai eu un cancer du sein. Ça a été un bouleversement total. J'ai dû arrêter de travailler durant 2 ans et j'ai cogité sur ce que je voulais et ce que je ne voulais plus pour ma vie future qui, je le savais, serait complètement différente...
Au lycée je souhaitais m'orienter vers l'architecture ou la décoration d'intérieur mais les études étaient payantes, trop loin ou à distance donc je me suis dirigée dans la vente puis l'immobilier.
J'ai finalement ouvert les yeux pendant ma convalescence : je souhaitais un métier créatif, travailler de chez moi et à mon rythme et je savais qu'il y avait un vrai manque dans mon département.
J'ai décidé de m'inscrire à une formation en décoration d'intérieur à distance sur 2 ans. Je suis très heureuse, je fais des stages dans divers organismes avec qui je pourrais travailler par la suite et finalement je reste aussi un peu dans la vente et dans l'immobilier.
Je compte créer ma société en mai prochain.
Pauline, 27 ans :
Je suis actuellement gestionnaire de paye dans la fonction publique. Le confinement en 2020 m’a fait permis de me recentrer sur moi-même et j’ai énormément réfléchi à ce que je souhaitais faire de ma vie. J’ai un peu analysé les choses qui me plaisent, me passionnent. Et tout rejoint la décoration. J’ai donc décidé de me lancer dans une formation en décoration d’intérieur. J’ai obtenu mon diplôme il y a quelques jours !
Je continue de me former sur la 3D avec Sketchup et sur Procreate pour les perspectives, en autodidacte.
À côté je rénove un appartement avec mon conjoint, c’est un bel exercice.
Je souhaite par la suite ouvrir ma micro-entreprise, j’ai regardé les packs que tu proposes et je réfléchis à m’y inscrire. Je pense que ça me rassurerai pour la suite. Je suis un peu perdue niveau ouverture d’entreprise et stressée par rapport au fait de ne pas trouver de clients.
Ayant la chance d’être fonctionnaire je peux garder mon poste et demander une autorisation de cumul d’activité pour exercer dans la décoration. Je verrai par la suite si je me mets à 80% pour avoir plus de temps pour mon activité.
Gaëlle, 44 ans, marié 2 enfants à moi et 2 de mon mari :
Je travaille à l’hôpital depuis 2007. En 2011, nous avons acheté une maison pour être près de l’aéroport car mon mari travaille là-bas, donc depuis 10 ans je fais les trajets. En 2014, un ras le bol général (trajets, hôpital, ne plus se sentir à sa place) a fait que j'ai fait un bilan de compétences et qui m'a orienté vers l’architecture (mon père était maître d'œuvres donc j'ai un peu baigné dedans depuis toujours et mon ex-mari était maçon donc nous avons construit notre maison tous les 2 de A à Z), j'ai donc demandé un congé de formation et j'ai fait une formation de designer d’espace. Au retour de cette formation, j’étais au taquet pour quitter l’hôpital et me mettre à mon compte sauf que la boîte de mon mari était en liquidation judiciaire donc je n'ai rien fait car besoin d’avoir un boulot sûr qui fasse manger les enfants. Et les années ont filé…
Pendant le 1er confinement, et vu l’ambiance de l’hôpital, là j'ai eu envie de compléter ma formation par celle de décoratrice. Je me suis donc inscrite au Centre Européen de Formation.
J'ai fini cette formation en juin, les démarches auprès de l’hôpital pour un cumul d’activité ont été longues mais il m’a été accordé en janvier avec la condition d’une diminution de mon temps de travail (donc 80%).
Mon mari me suit à fond dans ce projet car il sait que j'ai mis ça de côté pour lui depuis plusieurs années. Même si au niveau de son boulot, ce n'est pas top, il prend sur lui pour que moi je puisse enfin réaliser mon rêve. Les enfants sont grands et autonomes donc au niveau financier j'ai moins de pression.
Isabelle, 47 ans :
Je travaille dans le domaine médical depuis 26 ans. Je suis en arrêt maladie jusqu'à fin mars 2022 et licenciement au même moment.
J'ai toujours adoré la décoration d'intérieur, les matériaux, la recherche d'idées, etc...
Je vais en profiter pour faire une reconversion professionnelle et faire une formation de décoratrice d'intérieur. J'aimerai à la suite de cette formation vivre de ce métier, je ne souhaite plus travailler pour un patron.
J'ai comparé différentes écoles (distance), regardé les avis… J'hésite encore.
J'aime tellement ce domaine que depuis 15 jours je m'entraîne à dessiner des croquis, j'ai acheté du matériel (feutres alcool, feuilles, crayons etc..).
Mon entourage me dit que je me débrouille super bien.
Je vais travailler dur pour y arriver. Je suis très motivée.
Il faut avoir confiance en soi et ne pas baisser les bras.
Ludivine, 30 ans :
J’étais salarié depuis 6 ans dans la même entreprise à un poste de responsable commerciale (international). A la suite de ma grossesse, j’ai eu l’audace de poser un congé maternité plus long que le minimum légal. J’ai pris neuf mois d’une merveilleuse parenthèse, pour m’occuper de ma fille. Déjà dans cette période je me posais beaucoup de questions sur une possible reconversion, car avant mon congé mat’ la pression de mes paires (tous masculins) devenait oppressante. A mon retour, on m’a dit noir sur blanc qu’il fallait que je fasse à nouveau mes preuves. Il y avait des cas de harcèlement moral dans mon service et après l’intervention de la médecine du travail qui a approuvé ce qu’il se passait, malheureusement rien n’a bougé. En mars 2021, j’ai demandé une rupture conventionnelle. Quatre mois de négociation s’en sont suivis car finalement on ne voulait pas me voir partir.
En août 2021, je me suis retrouvée sans emploi. En parallèle, depuis le mois de mai 2021 j’avais débuté une formation de reconversion à distance vers l’architecture d’intérieur. Ça a toujours été un plaisir, une passion, mais comme Audrey l’a dit récemment dans un de ses articles, ça peut aussi être un job. Alors j’ai sauté le pas !
Depuis août, j’ai suivi la formation, j’ai construit mon identité visuelle et créé mon site web. Je me suis officiellement lancée en février 2021, avec déjà un client de signé, ce qui m’encourage pour la suite. Je passe mon examen en juin prochain. A ce jour, je ne regrette pas ce choix. Je suis mon propre patron, j’organise mon temps comme je le souhaite, je peux mieux profiter de mes proches. Et le plus important c’est que le soir ma fille voit une maman qui sourit. Je ne voulais pas qu’en grandissant elle est cette image qu’un job c’est forcément une corvée…
Caroline, 39 ans :
Décoratrice d’intérieur, création de mon entreprise en juillet 2021.
Passionnée d’architecture et de décoration d’intérieur depuis mon adolescence, j’ai décidé il y a peu d’écouter mon MOI profond (dès l’âge de 14 ans, je voulais être Architecte d’intérieur…) ! Et oui, il m’aura fallu plus de 20 ans pour passer à l’action ! Après des études universitaires en psychologie, une expérience pro de plus de 10 ans dans le secteur médical et une reconversion pro vers le domaine RH, l’aménagement intérieur et la décoration sont omniprésents dans ma tête. 2019, les signes du burn-out sont là… Je prends alors la décision de m’inscrire à une formation à distance en décoration d’intérieur.
2020, je démissionne la veille du 1er confinement pour accepter un poste d’assistante administrative dans une agence d’architecture… Le rêve pour moi !
Confinement, télétravail puis relation de travail qui se termine subitement… Me voilà seule à la maison, sans revenu pendant 4 mois… Lors de cette période difficile, je me suis raccrochée à ma passion et j’ai poursuivi ma formation déco. Ces épreuves de vie m’ont permis de faire évoluer mon projet professionnel : faire de ma passion mon métier et devenir entrepreneur en créant mon agence d’aménagement intérieur et décoration. L’aventure a démarré il y a quelques mois, les demandes clients commencent à arriver. Je viens aussi d’accueillir une jeune stagiaire pour son stage découverte/métier. Une très belle expérience pour moi. Même si je suis en début d’activité, j’avais à cœur de transmettre ce qui m’anime au quotidien.
Croyez-en vous, croyez en vos rêves !
Mon leitmotiv :
« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. » SENEQUE
Séverine, 39 ans :
Je me forme depuis plus d'une année pour devenir décoratrice d'intérieur. Ce projet a pris forme dans ma tête alors que j'étais salariée en Suisse (avec un très bon salaire, donc), que mon emploi était stable, avec des collègues que j'adorais et de bonnes conditions de travail.
Et pourtant...
Pourtant une petite voix dans ma tête me soufflait qu'après 10 ans dans la même entreprise, il était temps de passer à autre chose. Et cette voie s'est imposée à moi. Mon conjoint est sans emploi depuis plusieurs années et nous avons donc décidé en famille de tout quitter et partir nous installer en Bourgogne. J'ai eu de la chance, mes anciens patrons m'ont soutenu dans ce choix, et la vente de notre ancienne maison nous permet d'envisager le moyen terme assez sereinement (d'autres projets sont en cours en plus de ma reconversion).
Maintenant je flippe ! Mais je sais pourquoi je suis là, donc je me donne le temps et les moyens de parvenir à cet objectif. Et au pire des cas (on ne sait jamais, mais ça reste une option), je suis prête à prendre un emploi à temps partiel si le démarrage est moins rapide qu'espéré.
Charline, 31 ans, marié avec un petit de 2 ans :
Je suis éducatrice spécialisée de formation, originaire d’Ile-de-France, j’ai déménagé en Vendée en juin 2021 et depuis je suis au chômage.
Peu de poste en CDI ici dans ma branche (un peu marre aussi de ce secteur peu payé pas de reconnaissance, etc...) donc j’ai fait un bilan de compétences en attendant d’y voir plus clair.
Le métier de décorateur d’intérieur est arrivé en tête de liste, ça me plait carrément !
Je me suis renseignée sur le métier en étant à son compte, j’ai rencontré des décorateurs, je me renseigne aussi sur la création d’entreprise et sur les écoles.
J’ai choisi de me former à l’EDAA, très bon feeling avec la personne que j’ai eu au téléphone dès le mois d’avril.
Ma seule crainte : que le secteur soit bouché, qu’on soit trop à faire ça, que je ne trouve pas ma place…
J’ai peur aussi de faire une étude de marché, je crois que je préfère faire l’autruche et foncer.
Assia, 45 ans, maman de 4 enfants :
J'ai fait ma formation de décoration d'intérieur avec le Centre Européen de Formation. J'ai fait mes 3 ans car j'avais une grossesse trop compliquée au milieu de la formation.
Avant ça, j'ai travaillé dans les crèches et les centres de loisirs pendant 15 ans.
Depuis mon très jeune âge j'étais très attirée par la déco et l'architecture et comme j'ai fait mes études en Algérie, c'était un peu compliqué de réaliser mon rêve. En 2000, j'ai rejoint mes parents en France et j'ai repris mes études mais j'étais mal orientée pour réaliser mon rêve. Après, les enfants et la famille ont pris tout mon temps et en 2017, dès que le Centre Européen de Formation a lancé la pub pour la formation déco, j'ai sauté sur l'occasion sans comparer avec les autres écoles. J'ai appris beaucoup de choses mais je suis restée sur ma faim. J'ai pris une autre formation sur tuto.com pour les outils numériques pour la décoration d'intérieur.
J'ai créé mon entreprise en janvier de cette année, pour ce qui concerne mon site internet et mon identité visuelle j'avance doucement car je fais tout moi-même, c'est un peu long mais pas le choix faute de budget.
J'ai fait quelques projets autour de moi pour des amis, un projet pour mon mari.
Sophie, 38 ans, mariée, 2 enfants de 9 et 5 ans :
En reconversion depuis 3 ans, j’ai quitté mon job d’assistante vétérinaire en novembre 2020 après 11 ans d’ancienneté.
Je ne m’entendais plus avec une de mes cheffes (j’en avais 3). Et le boulot en lui-même ne me convenait plus, les horaires, le salaire et aucune prospective d’évolution… Je suis encore en formation avec EDAA et cela depuis mars 2019. Mais je n’ai pas terminé donc je vais donc payer pour avoir une année de plus.
Mon mari, famille, amis me soutiennent, même s’ils ont eu de l’appréhension au départ (encore maintenant peut-être).
Le plus difficile a été (et ça l’est toujours) de me retrouver seule pour travailler de chez moi.
J’ai créé ma micro-entreprise début octobre 2021.
J’avoue quand même avoir des doutes et des incertitudes concernant cette activité. J’ai bien sûr peur de ne pas avoir de client ou bien de ne pas être assez formée, pas sûre de moi…
Mais ce qui est sûr, c’est que je ne regrette pas d’avoir quitté mon ancien job !
Ça a été une libération. Après le premier confinement, j’ai perdu énormément mes cheveux. J’étais ultra stressée d’y retourner, mal au ventre… Je me suis faite arrêter par le médecin….
Aurélie, 34 ans, maman d’un enfant de 21 mois :
Pendant 10 ans, j’étais banquière, mal payée et exploitée.
J’ai toujours fait beaucoup de rénovation dans la résidence principale et investissement locatif donc j’aime la déco.
Je tombe enceinte, je me dis que je dois changer de métier pour ma santé mentale perso et celle de ma famille !
Je discute avec mon entourage et tout le monde me pousse vers l’immobilier et la déco.
Fruit du hasard, je me fais recruter par un ami dans une agence immobilière après mon accouchement.
Je suis un peu dépassée par le nouveau job, mon enfant, mais je vais finir par sortir ma boîte de déco certainement accès investisseurs au vu du deuxième métier pratiqué !
Sarah, 37 ans, mariée, un petit garçon de 5 ans :
Je suis cadre du secteur privé depuis 10 ans maintenant. Ce job m’a permis d’apprendre énormément et d’évoluer car énormément challengée par les missions et attentes diverses. Mais aujourd’hui je n’en peux plus, je suis complètement vidée. Les réveils sont de plus en plus durs car la motivation n’est plus la même et c’est très culpabilisant car préjudiciable pour ma structure. Je tiens car je suis le seul revenu fixe de la maison (mon mari est entrepreneur depuis 5 ans). J’ai bien envie de me reconvertir dans l’architecture d’intérieur mais je n’en suis pas encore très sûre et surtout je suis épuisée. Je rêve d’arrêter, de faire une trêve boulot pendant quelques temps mais la réalité du quotidien me rattrape toujours (prêt de la maison, charges…)
Sandrine, 40 ans :
De base, je suis un peu une artiste contrariée. Je souhaitais faire des études dans ce milieu, mais mes parents n’étaient pas d’accords.
Me voilà donc 20 ans après, technicienne en législation sociale à la CAF, à être épuisée par la tournure que prend mon métier et les incivilités à l’accueil, avec toujours ce manque de pouvoir exprimer ma créativité.
Je sais que la décoration me passionne mais je reste avec l’idée que c’est trop tard.
Un jour, mon mari me parle du CPF, et me demande si j’ai jeté un œil à mes droits. Et là, surprise ! Non seulement j’ai un droit assez important mais en plus je trouve une formation de décoratrice/designer d’espace à distance via MMI Déco.
Je tourne, je réfléchis, je fais un burn-out et je m’inscris.
Aujourd’hui, j’arrive à la fin de cette formation et je passe mon examen en juin. Je suis fière d’avoir réussi à tout concilier : travail, études et famille.
Il y a encore un pas à franchir mais j’aimerais ouvrir ma micro-entreprise et à terme, dans plusieurs années, idéalement, vivre de ma passion.
2 commentaire(s)
Bonjour Audrey,
RépondreSupprimerJ'ai lu avec beaucoup d'attention tous ces témoignages. C'est effectivement très intéressant, riche et encourageant. On se sent un peu moins seule face à ces doutes, ces peurs. C'est à nouveau une excellente idée d'avoir réalisé cet article. Autant de bienveillance et de générosité. Cela me redonne l'énergie pour poursuivre mon aventure en tant que décoratrice car je me retrouve un peu dans Amandine, Sandrine, Karine et bien d'autres. Bravo et MERCI à toutes.
Bonjour Véronique,
SupprimerC'était tout le principe de cet article : que les personnes qui veulent se lancer ou qui ont peur voient qu'elles ne sont pas seules et qu'elles se retrouveront sans doute dans beaucoup de témoignages, comme vous. Je suis contente si cet article aide au moins une personne !
❤️ Merci pour votre petit mot ❤️ Il sera publié et visible après validation.